Un empereur en balade (PV découvreur)

Je levais les yeux vers le soleil déjà haut dans le ciel. Midi. Mon estomac gargouilla me confirmant mes dires. Je marchai dans les petites allées pavées de la ville. Je connaissai cette ville par cœur. Je retirai ma capuche. Shiromachi malgré que ce soit la capital fonctionnait comme un village. Tout le monde connaissait tout le monde. Évidement, personne ne savait que je suis l'empereur, cette information étant jalousement gardées. Je n'étais qu'Aya. Le jeune ayant grandit seul ici et habitant au palais en tant que domestique. Une règle tacite consistait a ne pas poser trop de question sur la vie des autres. Par politesse autant que par discrétion. Je m'approchai d'un boulanger lui achetant une belles miches de pain. Il m'offrait une briochette à manger après. Je le remerciai et entama mon pain. Je pus rajouter du fromage grace a un vieux laitier qui m'en céda a moitier pris. Une fois mon repas fini je me dirigeai vers le quartier ou résidait les anciens. Je les saluai avec un grand respect. Elles me racontèrent les ragots du moment. Apparement, plusieurs de mes amis d'enfances s'était engagé auprès de familles nobles. Je souris a cette idée me rappelant qu'à l'avenir il faudra être prudent. Elles m'apprirent aussi qu'un inconnu trainait dans le coin en question les gens sur leur cultures et leur traditions. Je fronçai des sourcils. Qu'est ce qu'il veut celui la. Je saluai les ancien et partit en quête de l'étrange étranger. Oh quel humour j'ai ! Mouhahahahahahaha !!! Je ne me rendis pas compte que j'avais percuté quelqu'un. Je me relevai la tête et trouva un jeune homme aux cheveux noir vêtu de rouge. "Beau"

- alors ? C'est toi le fameux étranger ? Que veux tu aux gens de la ville ?

Jour 1. J'ai atterri cette nuit dans une vieille grange loin de la ville. Je crois qu'aucun des autochtones n'a aperçu mon vaisseau, mais pour plus de sécurité j'ai activé les réflecteurs de furtivité. J'ai marché jusqu'aux environs de 10h pour atteindre cette ville. D'après les habitants, son nom est Shiromachi et elle serait la capitale de cette nation. Ils ne semblent pas apprécier que je leur pose des questions, mais sont encore plus intrigués par le pistolet que je porte à la ceinture. Ils sont encore plus primitifs que je ne le pensais.
Je me ballade dans les rues de la ville, découvrant les richesses que pouvaient contenir cette petite planète. Ici, un marchand de nourriture. Je crois qu'ils appellent ça "boucherie". Ce qu'ils vendent n'a pas l'air appétissant. Là, un marchand d'espèces végétales. "Fruits et légumes". Étrange. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas vu de végétaux comestibles... Et qui n'essayent pas de nous tuer.
La Ruche me manque. Cet endroit... Ces gens... Ils ne savent pas ce qui les attendent. Ils restent cloitrer dans leur existence limitée et sans intérêt. Ils pourraient progresser bien plus vite si ils s'intéressaient plus à la science, et moins à bavasser inutilement. Bientôt, Eden sera là pour les civiliser.
Voilà autre chose. Ont-ils aussi des problèmes de visions ? Ce jeune homme frêle, semblant fait du matériaux le plus fragile, m'a percuté de plein fouet. Un peu plus et il se serait brisé en mille morceaux.

- Alors ? C'est toi le fameux étranger ? Que veux tu aux gens de la ville ?

Pas une excuse, pas un bonjour. Ils ne connaissent donc pas non plus les règles élémentaires de la vie en société ? Enfin bon, on ne peut en vouloir à des êtres aussi peu évolués.

- Bonjour, je ne suis en effet pas d'ici. Je viens d'une lointaine contrée, au delà de ce que vos cartes indiquent. Je suis ici pour apprendre à connaitre les cultures de votre peuple et explorer ce continent.

Je n'ai pas besoin d'en rajouter d'avantage, c'est moi qui pose les questions. Il faut d'abord que je trouve de quoi me nourrir, mais ils veulent de petits cercles fait de métal en échange de leur nourriture. Je n'en comprend pas vraiment l’intérêt, ce jeune homme saura surement où en trouver.

- Sauriez-vous où je peux trouver de votre... Monnaie, je crois que vous appelez cela comme ça. J'aurais incessamment sous peu besoin de me sustenter.

*un étranger sans le sou ? Voilà une bonne situation. Je vois cet homme me prendre de haut. J'en suis parfaitement conscient. J'en ai tellement l'habitude. Après tout, mieux vaux être sous estimé que sur estimé. Je me moque allègrement de son ignorance. Ne connaît-il donc pas le sens du mot travail ? S'est il fait détroussé par une jolie fleur ? Ou bien s'est il prit d'affection pour les jeux locaux. Ce sont des pièges rudement monté dont le seul gagnant sera la couronne.

- pour gagner de l'argent ? Hum... Tu peux commercer mais tu ne semble pas fait pour ça. Tu peux servir quelqu'un, tant que tu n'as pas besoin de force, mais pour le faire bouffon tu as l'air doué. Ou tu peux faire commerce de tes charmes ! Même avec un faciès aussi déplaisant.

*j'avais fini ma phrase en rapprochant mon visage du sien. Je me mis a rire, emballé à l'idée de jouer. J'aime manipuler ainsi les gens, les pousser dans leur extrêmes et les dominer. Quel douce sensation ! Un doux nectar. J'attend la réponse de l'étrange inconnu avec une joie malsaine*

Ainsi, l'argent est quelque chose que l'on gagne. Une sorte de récompense faite suite à un travail bien fait... C'est pathétique, avoir besoin d'une récompense à chaque fois que l'on accompli une tâche pour la communauté. Je reconnais bien là une économie des plus primitives, abolie depuis bien des siècles chez nous. Je me demande si leur système politique est aussi peu évolué.
Le freluquet à du cran, je ne peux le nier. En l'écoutant déblatérer ses inepties diffamatoires, il devient évident que je n'aurai pas de conversation constructive avec lui. Je dois donc reprendre ma route, la Ruche se rapproche.

- Merci de votre aide, mais je crains fort que ces travaux ne soient pas fait pour moi. Je me débrouillerai par moi-même, au revoir.

Où aller ensuite ? J'observe la ville depuis un moment, et malgré son coté rudimentaire, je dois bien avouer que je lui trouve un certain charme. Ce grand bâtiment que je vois dépasser au centre de la ville me semble être important, il faut que j'aille y jeter un œil. Je mangerais plus tard, quand je retournerai à mon vaisseau.

*je le vois partir après une phrase pour le moins obscure. Pas fait pour se genre de boulot ? Mais quel emmerdeur... Il se prend pour qui ? Un grand seigneur. Ce type m'a vraiment énervé et le contacte avec autant de monde m'agace. Je repars en direction du palais en espérant y trouver mon Shigure alias ma distraction de la soirée. Le souvenir de cet homme me tracasse. Pourquoi est-il aussi étrange ? D'où vient-il ? Certainement pas d'Aegar, cela beau être des con finis il ont le sens du travail. Fiermont ? Marmine ? Non... Ce n'est pas leur genre. Et puis l'apparat de cet homme est pour le moins étrange. Perdu dans mes pensées j'arrive devant la grande porte du palais. Des bruit s'y fait entendre. Je vois mon inconnu désireux de rentrer. Les gardes bloque l'entrée de leur lance. Je m'approche de l'inconnu et le regarde goguenard.*

- tu ne peux pas rentrer... C'est le palais de l'Empereur ici. A moins que tu ai un laissé passé, un titre de travail ou un sceau impérial personne ne te laissera rentrer....

Ces arriérés m’empêchent de passer avec leurs lances ridicules, alors qu'il me suffirait d'une balle dans la tête pour me délecter de la vue de leurs cervelles contre le mur. Mais il faut que je reste impassible, je dois paraitre amical pour ne pas les effrayer.

- tu ne peux pas rentrer... C'est le palais de l'Empereur ici. A moins que tu ai un laissé passé, un titre de travail ou un sceau impérial personne ne te laissera rentrer....

Je reconnais cette voix. Encore ce petit avorton qui me prend de haut, mais... C'est aussi actuellement le seul qui daigne me parler sans pointer une arme sur moi.
Empereur... C'est la première fois que j’entends ce mot. Il semble important, je dois en savoir plus.

- Quel est cet... Empereur dont vous parlez ?  

Clair, court et précis comme d'habitude.

Depuis que je suis arrivé ici je n'ai pas appris grand chose et je suis de moins en moins convaincu de la pertinence de ma mission. A quoi bon préserver la vie de ces gens ? Ils n'ont rien à nous apprendre, ils ne feraient que créer des problèmes. Enfin bon, les ordres sont les ordres.

*je le regardais avec un certain mépris. Il ne connaissait pas l'empereur ? Il ne semblait même pas savoir ce que c'est ! Cet homme est étrange. Un instinct en moi me crie de faire attention, de m'éloigner, de fuir ! Je sens mes mains trembler mais je garde un air noble. Je prend un air moqueur.*

- l'empereur est l'homme le plus puissant de ce pays. Tout le monde doit lui obéir ! C'est le chef.

*je regarde les gardes et passa ma mains devant eux. Un halo de lumière sort de ma main. Les gardes se protège les yeux. Je les ai éblouis. Je sais qu'ils ne pourront rien voir et que leur sens seront troublés pour une bonne vingtaine de minute. Je crée un bouclier de lumière autour de nous.-*

- je veux savoir qui tu es ? que fais tu ici ? Que veux tu a sakura ? Que veux tu a l'empereur ?

Intéressant, je ne pensais pas que leur technologie était aussi avancée... Aucun signe d'artifice, ni de machinerie... C'est vraiment bluffant pour un peuple aussi primitif. Et cette arme qu'il a utilisée, tellement petite que je n'ai pas pu la distinguer. L'excitation de cette découverte me ferait presque oublié qu'elle émane d'un mioche particulièrement énervant.

- Je répondrais à tes questions à la seule condition que tu m'expliques comment tu as fais ceci. Où caches-tu ton arme ? Quelle source d'énergie utilise ce bouclier ?

Je commence enfin à entrevoir l'utilité de ma mission. Peut-être que leur extermination pourrait-être reportée, après tout ?

*je le regarde et mon visage enfantin perd toute forme de "mignonnerie". je prend une attitude bien plus adulte et réenclenche mon poivoir créant une lame lumineuse que je pointe sous sa gorge. Un sourire orne mon visage. Il a osé me défier ! il le paiera. je craignais qu'il veuille voir "l'empereur". Je tiens a ma discretion.*

- Une faible créature telle que toi n'a pas le doit à mes reponses. Pourquoi y repondrai-je alors que je peux te tuer à l'insctant ?

*Craignant qu'il ne me croit pas j'éraflai son cou de ma lame le faisant doucement saigner*

Ah, la politesse... A croire qu'elle ne leur est pas apprise. Je ne pensais pas que le sang coulerait si tôt. C'est d'autant plus fâcheux qu'actuellement, c'est le miens qui coule. D'un geste, je m'écarte vers l'arrière. D'un autre, je sors mon pistolet caché dans mon dos, et tire deux coups.

BAM BAM

Un dans chaque jambe.

- Les balles que vous venez de recevoir ne sont pas des balles ordinaires. Chacune d'entre elle contient des milliers de nanites, des machines assez petites pour passer à travers vos artères et vos veines. Leur mission ? Inoculer dans les muscles de vos jambes un poison, non létal, mais qui vous empêchera de vous mouvoir. Plus vous essaierez de marcher, plus la douleur sera intense. Et cela sans parler de l'impression de ne plus pouvoir supporter votre propre corps. Heureusement pour vous, il existe un antidote. Malheureusement, je suis le seul à le posséder. Mais comme je suis dans mon jour de bonté, je suis disposé à vous le procurer et à oublier notre fâcheuse mésaventure, si vous acceptez évidemment de ne plus essayer de m'envoyer dans l'autre monde. Qu'en pensez-vous ?

Ce petite avorton est bien plus dangereux que je ne le pensais. Et ce sourire... Meurtrier. Comme quoi, se fier aux apparences est toujours la plus grave des erreurs. Ça m'apprendra à vouloir rester courtois.

*je tentai de bouger mais la douleur fut attroce. je voyais le sang couler de mes jambes. je grognai et posais ma mains sur mes plaies soignant doucement les trous. C'était déjà ça. A ma grande horreur rien ne se passa. Je regardai l'homme furieux et menaçant.*

- enlève moi ces trucs. Je répondrais à tes questions.

*je regardai autour de moi cherchant un moyen de contacter mes samourai ou Shigure et ses Ninjas.*

- Pour répondre à ta question cette lumière, c'est mon pouvoir. Personne autre que moi ne peux le maitriser. Je ne sais pas comment ça marche.

*je tendis la main et fit apparaitre une lance de lumière*

- je maitrise la lumière.

Je n'ai pas tellement envie de le libérer... Enfin bon, une promesse est une promesse.
Il me suffit en fait d'une pensée pour inverser le processus.
Allez mes jolies, on répare tout ça.

- Dans quelques secondes, votre blessure ne sera qu'un simple souvenir.

Je n'ai pas envie de lui expliquer comment les nanites cicatriseront ses chairs de l'intérieur. Son pouvoir, cependant, est plutôt intéressant.

- Votre... Pouvoir est très impressionnant je dois l'avouer. Il ne me semble pas m'être présenté. Mon peuple m'appelle Le Découvreur, mais mon vrai nom est Orcus. Je suis ici en visite diplomatique, afin de rencontrer votre Empereur, et que nos deux peuples fassent connaissance.

Je hochai de la tête, je comprenais mieux. Il venait d'un pays lointain, visiblement sans magie. leur intelligence semblait avoir comblé le manque de la nature par leur genie. Ce qui s'était trouvé en moi n'était certainement pas de la magie, je pouvais contrer quasi tout les pouvoir existant. et puis cette etrange machine a feu n'est pas une arme magique.

- Je sais que mon pouvoir est impressionnant... Je n'ai pas besoin de vos commentaire.

Je reflechis à la possibilité de doté mon peuple de ces machines a feu. Il serait invincible et je pourrais enfin conquerir Aegar et ce peuple denué de magie ne pourrait rien contre moi ! J'en deviendrais le maitre du monde.

- suivez moi. l'empereur est dans la grande salle.

Je detruisis la bulle de magie et remontra mon sceau imperial. Les gardes s'écarterent en vitesse et je pus passer les grilles. Je marchais tranquillement dans les couloirs chargés de dorure de mon propre palais. Rappel, la déco est moche ! la mode est à l'épuré ! Je m'arrêtais devant la salle du trône.

- La grande salle. Vous devez baiser les pieds de l'empereur quand il est assis sur son trône, c'est la tradition. ne pas le faire serait un affront. Le seigneur en sombre est le seigneur Shigure, il est presque aussi important que l'empereur.

J'ouvris la grande porte avec classe et l'aventura avec élégance dans la salle. je vis Shigure plisser les yeux en me voyant accompagné. Je pris possession de mon trone.

- Je sais que mon pouvoir est impressionnant... Je n'ai pas besoin de vos commentaire.

Égocentrisme avéré et narcissisme évident. Décidément, ce jeune homme est incroyablement agaçant. Son petit sourire en coin dévoilait à lui seul ses projets mégalomaniaques de domination.

- suivez moi. l'empereur est dans la grande salle.

Tiens intéressant, il a donc un laissé passé pour le palais. Soit, cela ne coute rien de le suivre, surtout s'il peut me mener à son chef.
Toutes ces dorures et ce faste me donne mal à la tête. Littéralement. Je ne suis pas habitué à tant de clarté. Toute cette démonstration de pseudo-puissance a beau être ridicule, il faut dire qu'ils se sont donnés un certain mal pour rendre cet endroit le plus imposant possible. Surtout vu leurs moyens techniques.
Le gamin s’arrête devant une grande porte, tout aussi imposante que le reste.

- La grande salle. Vous devez baiser les pieds de l'empereur quand il est assis sur son trône, c'est la tradition. ne pas le faire serait un affront. Le seigneur en sombre est le seigneur Shigure, il est presque aussi important que l'empereur.

Baiser les... Au delà du manque flagrant d'hygiène que cela représente, je ne m'abaisserait surement pas à cela. Cet empereur devra se contenter de mes révérences (qui m'ennuient déjà au plus haut point).
Qu'est ce qu'il me veut ce Shigure, on dirait qu'il a vu un fantôme. Ou un alien. Bon, il parait qu'il est important, alors autant ne pas en tenir compte.
Je ne suis pas sûr que l'empereur soit très content de voir ce mioche s'installer sur son trône. A moins que... Quel idiot je fais. Ce gamin n'en est pas un, c'est lui celui que je suis venu voir... Ce retournement de situation est assez déplaisant.

- Au moins les présentations ont déjà été faites de mon coté, empereur. Veuillez excuser mon manque de respect envers vos traditions, mais il se trouve que d'où je viens, baiser les pieds est proscris. Peu importe qui l'on a en face. J'espère que cela n'influencera pas en mal nos futures relations diplomatiques.

*j'eu un rire narquois devant l'air troublé et agacé de l'homme en face de moi. Je m'assis de travers sur mon trone et m'amusai a regarder mes pieds en riant*

- Tout le monde dehors.

*les nobliaux et les serviteur sortirent. Seul mon "invité", Shigure et moi resterent.

- alors ? Surpris ? Le morveux est l'empereur ? quelle sympathique retournement de situation !

*je partis dans un rire dément*

- shigure ?

*le ninja approcha et je l'embrassai tendrement en l'enlaçant pour mettre mal a l'aise mon "invité". apres tout shigure paraissait bien plus agé que moi.*

- tu m'as manqué ! Je te presente mon invité. Il s'appelle Orcus.

- dois je le tuer ?

- attend un peu... Donc etranger, que voulez vous à Sakura ? Si c'est pour une conaquete ou un truc dans le ganre sachez que ça ne va pas le faire. on a deja Aegar comme ennemi et je ne suis pas sur qu'il soit d'accord pour partager ! Quel homme jaloux ce regent ! je me sens tout chose a sa pensée !

*je passais mes bras autour de mon corps et poussais un gemissement explicite. je soupirai. je m'assombris et jetai un regard meprisant à Orcus*

- quand a nous tuer, c'est impossible. Shigure et moi pouvons facilement vous maitriser. de plus il serait deplaisant pour vous que mon cher et tendre copie votre technologie non ?