Il ne faut pas réveiller le loup qui dort [pv Ishii]

Il titube, épuisé, et sa vision se fait moins précise. Au loin, autant qu'il peut le distinguer, il voit poindre les premiers rayons du soleil, qui commencent à aveugler progressivement ses yeux de loup fatigués, habitués à l'obscurité. Il est épuisé, il a besoin de dormir d'urgence, et le sang sur ses vêtements le prévient de toute discrétion. Il doit pourtant avancer, se cacher avant le lever du jour. Un pas après l'autre. Doucement. On l'avait prévenu, mais lui avait cru avoir affaire à des racontars dont on l'abreuvait si souvent. Les ninjas de Sakura ne sont pas à prendre à la légère, il le sait maintenant, après avoir effectué des missions qu'il estime les plus difficiles depuis qu'il a commencé le métier. Il se demande vaguement pourquoi quelqu'un d'aussi peu expérimenté que lui a été envoyé à un tel endroit. Il n'est pas dupe et se doute que les autorités qui l'y ont envoyé avait connaissance de la dangerosité du travail, étant donné la puissance de leur réseaux de renseignement.

En atteignant les bois il tente de se repérer. Il sait qu'il est probablement en bordure du village. Un village au nom étranger dont il ne se rappelle pas le nom, et dont il ignore la localisation quelque part au nord de Sakura. Il a du admettre il y a quelque jours de cela déjà qu'il est perdu.

Reconnaissant de nouveau sa défaite, alors que le soleil commence à lui percer les yeux, il remarque une construction qui ressemble à une remise abandonnée, entre et se roule en boule sur un tas de paille. Il n'a plus le temps de sécuriser complètement l'espace. Il grogne en bougeant son corps trop endoloris, et alors que sa queue s'enroule autour de sa taille, par dessus ses  vêtements maculés de sang, de boue, et de poussière, il sombre dans un sommeil fiévreux, entrecoupé de cauchemars, et de réveils angoissés.

Alors qu'il était entrain de peindre une grue dorée sur un kimono. Un villageois cria son nom dehors. *Que me veux t'il?*. Las d'avance il se dirigea vers le panneau donnant sur l'engawa. Morita, le paysant qui braillait son nom s’arrêtât en le voyant.
"-Que puis-je faire pour toi? dit Ishii.
- Il faut que tu vienne vite il y a un des tiens dans la cabane du vieux Suzuki!"
*Un des miens? Un neko? Un renard? Un travestie?* Au mieux il pouvait discuté au pire il ne voyait vraiment pas ce qu'il pourrais y faire... *Soit faisons quelque chose pour la communauté déplaçons nous...*

Arrivé à la cabane à foin, il vit tout d’abord une poignée de villageois, fourche et chapeau de paille qui attendais dehors l'air vaguement effrayé et franchement dubitatif. Il répondit à ceux, qui l'avait saluer ignorant les autres. À l'intérieur, il fut surpris de découvrir un neko loup, pourtant très rare, c'était d'ailleurs le premier qu'il rencontrait. Au moins ce n'était pas une renard, ces cousins sauvages et lui avaient quelques problèmes de communications. Celui-ci portait des vêtements déchiré et visiblement taché de sang. Il gémissais et grognait dans son sommeil.En retournant dehors il dit:
"-Il est blessé vous avez appelé Naoru-san?
- Non! On a pas a osez l'approché! Il à l'air bizarre, on sais jamais ce dont il sont capable ces étranger!"
Pour les habitants de ces montagnes toutes les personnes qui n'était pas nées dans la vallées était des étrangers et leurs esprit avait tendances à être aussi étroites que les pentes qui composait le paysage. Cela l'énervait mais il ne pouvait pas les changer à lui tout seul, porté des vetements féminin était déjà une grande action.
- Alors vous allez le laissé se vidé de son sang ici?
- Prend le toi! Nous on en a rien a faire! dit hargneusement un des rustres du village.
- Sans allez jusque la Isshi... Il serait mieux que tu l’emmène. Naoru-san est partit a Miyako, sa fille doit accouché sous peu. Il ne reviendra pas avant demain..."

Après avoir hissé le neko loup dans une charrette les villageois l'avait amener chez lui. Il était visiblement épuisé et mal en point, il ne s'était pas réveillé pendant le transport, pas plus que lorsqu'il l'avait déshabillé pour nettoyer ces plaies. Il avait placé des habit, masculin; puisqu'il doutait qu'a sont réveil son visiteur impromptue goutterait la joies de s'essayer au travestissement, près du futon. Puis cela fait il le laissa à son repos espérant qu'il ne tarderait pas trop à ce réveillé, il n'avait pas réellement envie de courir jusqu’à Miyako pour chercher un meilleur guérisseur que lui.

C'est dans un brouillard un peu vague qu'il sent des présences autour de lui. Il tente de se raccrocher. Ecouter. Comprendre. Il sombre cependant bientôt dans un brouillard de sommeil plus profond.

Il est de toute manière trop mal en point pour faire quoi que ce soit. Il va devoir faire confiance au hasard. Si jamais les nouveaux venus sont des ninjas de Sakura, des mercenaires, des marchand d'esclaves ou simplement des être aux intentions hostiles, c'en est fini de lui.

Quand il se réveille, toujours fiévreux, la douleur s'est quelque peu atténuée. Il se rappelle avoir cherché un abris pour la journée. Il se rappelle avoir eu du mal à trouver dans son état de faiblesse. Autour de lui le silence regne. Pas même une respiration ne se fait entendre. Personne. Il ouvre doucement les yeux pour se retrouver dans un environnement tout sauf familier. Il reconnait un habitat de Sakura. Il ne se souvient plus de leur dénomination. Il n'a jamais été à l'école ou dans un quelconque système éducatifs autres que la dure formation de son métier. Est il lui même venu dormir ici? C'est étonnant, ce lieu semble habité. Il n'aurait tout de même pas... Non, même dans cet état il n'aurait pas cherché à dormir dans un lieu habité, tout même? Lorsqu'il entend du bruit, venant de derrière ces étranges porte coulissante, il se redresse brusquement tendant la tête vers le lieu d'où était issu le bruit et scanne rapidement la pièce à la recherche d'un abri. La pièce ést particulièrement vétuste et dégagé, (mais les coutumes de habitants de Sakura le surprennent de moins au moins, ou plutôt il s'est habitué à être surpris.). Il va devoir faire avec les moyen du bord, avant que la porte ne s'ouvre, il se glisse dans l'angle mort de celle ci et profite de l'ombre qui lui offre le mur pour se fondre dedans.

La porte s'ouvre.

Par prévention, il se penche en avant et descend sa main pour sortir sa dague en cas de besoin. Il ne rencontra que la peau pâle de sa cuisse.

Ce n'est qu'alors qu'il réalise qu'il est nu. Et que des habit sont étendus à côté d'un futon. Et qu'il a dormi sur ce même futon. Et que ses blessures ont été soignées.

Décidément, l'air de Sakura ne lui fait aucun bien, ou est ce juste la fièvre?

Il retourna à son atelier après avoir laver, réparé avec des chute de tissus et étendu les vêtements, du neko blessé. Ou en était il déjà? Ah oui la pose de la dorure sur les grues... Il n'aimait pas être interrompu lorsqu'il travaillais et il détestait encore plus voir qu'il avait tout laissé en plan tant les villageois l'avais houspillé. La teinture avait sécher au fond du bol. Il allais devoir recommencé le mélange...

Quand il finis de nouveau sa préparation, il se dit qu'il allais devoir retourné jeté un œil à son louveteau échoué. Il se dirigea vers la chambre supplémentaire qui lui servait d’entrepôt temporaire pour ces kimonos en temps normal. Il fit glissé la porte...

Tout d'abors il ne vit rien le futon était vide, la couverture défaite. La petite fenêtre ronde de la chambre était trop haute et étroite pour que l'inconnu dans son état, s'y soit glissé pour s'échapper. Un mouvement vif lui fis tourné la tête. Dans un coin le jeune inconnu se penchais dans pose singulière, un air vindicatif sur son visage. Le plus étonnant était qu'il n'avait apparemment aucunement conscience d'être nu comme un vers.

"Holà, bonjour!" dit il avec un sourire qu'il espérait plus innocent qu'amusé. " Je ne te veux pas de mal ok? On m'as demandé de te recueillir après que tu te sois évanouis dans une grange à foin d'un des agriculteur du coin... Mais avant de faire plus ample connaissance je te propose de mettre les vêtements que je t'ai apporté avant que je crois vraiment que tu aime te baladé à poil, en plus du fait d'aimé souffrir en bougeant comme sa alors que je vient de te couturé la moitié du torse...". Sur ce il referma la porte, mais resta derrière, à porté de voix, au cas ou, malgré ces acrobaties récentes, son patient ai besoin d'aide...

La personne qui entre dans la pièce est habillée dans l'habit traditionnel de Sakura : le kimono. Seulement, il ne se souvient plus exactement des codes vestimentaires. Ce kimono que cette personne porte, n'est-ce pas un kimono de femme? N'a-t-elle pas une musculature d'homme? L'odeur légèrement acide et sucré de cette personne lui semble vaguement familière. Après avoir survolé la pièce, les yeux du nouvel ou de la nouvelle arrivante se posent sur lui. De nouveau, il prend conscience d'être intégralement nu, et se sent étrangement vulnérable.

"Holà, bonjour!"
La voix de l'inconnu lui parait étonnament mélodieuse, emprunte de liberté. " Je ne te veux pas de mal ok? On m'as demandé de te recueillir [...] alors que je vient de te couturé la moitié du torse...".

Bon sang, qu'est ce qu'il peut parler cet inconnu! Il n'a pas l'habitude de discours aussi long. Une minute. "ON" lui a demandé de le receuillir. Qui ça, on? Les ninjas de Shiromachi? On lui a recousu la moitié du torse? Un rapide regard sur son propre corps lui confirme les paroles dérangeantes. Est ce que ça veut dire qu'il a une dette envers cette personne? Non impossible. Il sursaute lorsque la porte se referme d'un claquement sec derriere l'inconnu, qui reste positionné devant. On lui bloque sa seule sortie. Son regard virevolte vers la fenêtre. Pourrait-il passez par là? Certainement, mais ça réouvrirait tout aussi certainement ces plaies. Il est bel et bien bloqué, à moins d'attaquer de front cet inconnu qui prétend l'avoir soigné. Il va devoir temporairement obtempérer, le temps d'en savoir plus. Que lui avait-on demandé déjà? Ah oui les vêtement?

"Qui ça "on""? Murmure-t-il de sa voix un peu rauque tout en commençant à bouger.

Il contourne la pièce pour rester le plus loin possible de l'inconnu, sans jamais quitter ce dernier des yeux. Arrivé jusqu'à la pile de vêtement, toujours sans quitter l'inconnu des yeux, il se saisit du tissu et le porta à ses narines. Pas d'odeur de poison. Sa gênes s'amplifie alors qu'il les enfile rapidement, une fois encore sans perdre contact avec son vis-à-vis.

Méfiant le petit loup pensa t'il. De quoi avait il peur ici? On avait pas vu d'ours depuis au moins un millénaire! Ou alors il avait vu d'un peu trop près la trogne d'un paysan dont les cousins se serait un peu trop souvent croisé et qui en aurait gardé les traces sur sa ganache mal équarris... Avant de refermé la porte il eu le temps de voir son regard se fixa sur lui... Ah le kimono! Bah! De toute façon il ne se changeais pour personne il était comme ça et puis c'est tout. Et il le laisserais se dépêtrer avec les question de genre... Homme délicat, ou pucelle sans honneur il choisirait son camps! Puis il rougit! Oh là! Sa lui allait bien au teint, et au corps... mais sa donnait à Ishii une irrésistible envie de le taquiner... Il avait déjà constaté que son protéger était mignon lorsqu'il avait déshabiller pour le soigner mais il l'était encore plus avec des couleurs sur le visage! Le coté pâleur de mort ça allait un moment mais après c'était de la quasi-nécrophilie... Pas son truc...

Face à la porte il l'entend se retourner dans tout les sens. Qu'es ce qu'il s'agite pour un blessé! Il entendit un "Qui ça "on"?" Les brigades Aegarus! Non sans rire en plein milieu des montagnes de Sakura, ils sont venus chassé les tanukis!

- Les villageois sont venu me chercher, c'est à dire qu'ici les nekos sa pousse pas tout à fait comme les champignons. Je suis sans doute le seul qu'ils connaissent alors comme tu as eu la bonne idée de t'endormir en plein milieu d'une grange occupé ils sont venus me chercher, des fois que je connaisse tout les nekos de ce pays, et toi par la même occasion. Bref je pouvais pas te laisser là-bas donc te voila ici...
Dur,dur de rester sérieux dans cette situation, et puis papoter l'aidait à détendre l'atmosphère tant pis si on le prenait pour un idiot évaporé!

Il venait bien de l'entendre reniflé le kimono la? Honte, il conservait ses kimono avec le plus grands respect comment pouvait il pensé que le tissus sentait le moisis! S'il l'avait su, il lui aurait donné un kimono féminin et prétendu qu'il n'avait que ça, sa lui aurait fais les pieds! Il aurait été terriblement mignon dedans! Stop! Ses pensées prenaient un drôle de tournant d'autant plus qu'il ne connaissait même pas le prénom de son invité!

-" Au fait, je m'appel Ishii, quand tu sera prêt tu n'aura qu'a me dire ton nom et pourquoi pas ouvrir la porte. J'adore parlé au mur mais c'est quand même moins marrant qu'avec quelqu'un!"